Comment résister aux secousses incessantes des crises du monde contemporain ? Depuis au moins deux décennies, le mot de vulnérabilité est devenu prépondérant, un signal d’alerte touchant toutes les sphères de la société, et sur le plan global, l’humanité.

Polysémique et multidimensionnelle, la vulnérabilité se conjugue au pluriel face aux bouleversements actuels et aux défis de demain : guerres et géopolitique, pandémies et santé mondiale, changement climatique et dévastations naturelles, injustices sociales et précarités sociale, médicale, économique… Au lieu d’abonder dans le sens des discours catastrophiques et apocalyptiques, nombre de chercheurs questionnent des modes d’action, au plus proche du caractère fragile et précaire de la vie collective et individuelle.

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A l'occasion de la célébration de la première année d'expérimentation de la Charte du Verhstolen appliquée à Saint Médard en Jalles, la ville organise une journée d'ateliers, exposition des travaux et table ronde. Une conférence avec Cynthia Fleury, Antoine Fenoglio et Stéphane Delpeyrat permettra de poser les bases philosophiques, pratiques et politiques de ce que peut le soin pour la citoyenneté.

Le Musée Carnavalet poursuit avec le soutiens de "Issues" son engagement pour une médiation culturelle plus inclusive en lançant le programme Musée et Santé Mentale 2025/2026.
Cet atelier de co-création réunira expert.es-soignant.es, expert.es du vécu et professionnelles de la culture afin de concevoir un livret de recommandations sur l’accueil et l’intégration des enjeux de santé mentale dans la médiation culturelle.
Inscrit plus largement dans le Programme Climat de Soin au sein de la Chaire de philosophie à l’hôpital (GHU psychiatrie et neuroscience), ce projet inscrit le Musée Carnavalet dans une démarche citoyenne de rapprochement entre culture et soin.

Dans Attachement, Charles Stépanoff schématise deux modèles de réseaux
socio-écologiques : les réseaux denses et les réseaux étalés. La distinction entre ces deux manières d’habiter le monde et d’interagir avec le vivant met en perspective l'existence d’alternatives aux modèles de subsistance qui épuisent nos ressources et capacités. Cette distinction proposée par Stépanoff, qui enrichit et co-élabore l’expression “réseaux d’attachements” énoncée par Bruno Latour, fait
écho aux démarches de création qui dénoncent depuis quelques années les impacts de la production de masse, en positionnant leurs crayons à la croisée de la conception et du soin.
Dans cette lignée, le design des attachements, par exemple, ne se limiterait pas à l’amélioration fonctionnelle des objets et services, mais proposerait d'intégrer sur des terrains à la riche biodiversité, les dimensions affectives, éthiques et politiques des interactions à un design qui prend soin.

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Publication du cahier savoir expérientiel de la Chaire dédié au Climat de soin. Sommaire, un programme en déploiement depuis 2019 :
— Séminaires “Design with care” — 2019–2023
— Thèse de doctorat de Caroline Jobin : la preuve de concept comme outil de développement des capacités de générativité collective : modélisation, expérimentation et conditions de performance — 2019–2022
— Exposition “Maison POC Prendre soin”, Capitale Mondiale du Design — 2020
— Lancement du DIU Philosophie éthique et design — CNAM/CY, 2021
— “La Charte du Verstohlen, Ce qui ne peut être volé” — Gallimard, 2022
— Webinaires Art, Soin et Citoyenneté au 3bisf — 2022
— Thèse de doctorat de Pierre Bidon : Études qualitatives des soins en milieu naturel — 2022-…
— Premières créations de la charte du Verstohlen (Jardin résilient, Wiki, …) — 2023
— Ouvrage collectif “Ethique et Design. Pour un climat de soin” — 2024
— Première chaire de philosophie dans une ferme — 2024
— Cas princeps : convention “Saint-Médard-en-Jalles Ville-Forêt” — 2024–2027